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Formation GS (15 octobre 2021)
(3 pages)
Objectifs : Pourquoi le dispositif GS ? Comment mettre en place ce dispositif ?
Mme Vincent : Grande hétérogénéité sur des fonctionnements, des installations. Groupes de travail de 5 ou 6. :
2 questions :- A priori, que pensiez-vous du dispositif ? Et un mois plus tard ?
A priori :
-plus de temps pour chaque enfant- Ambiance plus sereine
– Enfant plus à l’aise, plus de discipline
– Fonctionnement différents : ateliers autonomes (l’enfant va chercher l’atelier que le concerne) ou ateliers traditionnels.
– Demandes de l’institution. Obligation de certaines attentes de l’institution.
– Organisation avec rotation d’ateliers.
1 mois plus tard :
– Ambiance plus sereine,.
Pour les enfants relevant de la MDPH, mais sans AESH : reste un gros problème.
– Dynamique de classe toujours là, pas davantage de discipline.
– Effectif un peu faible pour le chant par exemple
.- pas de réel changement de pratique
– possibilité d’atelier dirigés plus important
– Classe plus sereine, plus d’espace.- Mise à disposition de matériel de plus grand choix
– Davantage de temps pour chaque enfant.Meilleur gestion des cas lourds, classe plus calme- Bien être pour les enfants et l’enseignant.
– Plus de possibilité de double niveau.- Perte de l’aide des AP et du maître E (pour mener les ateliers de langage). Élément de cohésion important dans le lien avec le CP.
Mme Vincent : l’IEN est pilote du RASED. Les maîtres Einterviennent en période 4 et 5. Aide pédagogique, appel, prise en charge, visite d’un enseignant spécialisé....
– Autonomie des élèves- Moins d’ATSEM, puisque le même nombre pour plus de classes.
– Dédoublement à 18 par classe : dynamique différente.
– Regroupement de 3 GS pour une chorale.
– Banalisation d’un temps jeux de société.
– Fonctionnement multiâges sur Mont Lecomte.
– Temps de s’approprier l’organisation, de construire les outils pour « créer « une classe.
– Élèves hétérogènes, difficultés de concentration... :
l’organisation des ateliers est plus complexe
que ce qui était attendu.- Perte de repère pour l’enseignant sur ses pratiques professionnelles- Temps plus long pour s’installer dans ce dispositif.
Mme Vincent :
– Regroupements- Ne pas penser classe, mais cohorte de GS : équipe d’enseignant de Gs au service d’un groupe d’enfants en GS à effectif peu chargé.
– Premier geste professionnel : Observer, se décentrer, se mettre à l‘écart et observer les
élèves en individuel, en groupe, dans leur relation avec les autres.
➢Différenciation : c’est aussi s’occuper des élèves performants. Certains élèves s’ennuient malgré le faible effectif.
➢Langage : développement de la pensée.- Ateliers :
➢Donner un objet différent à chaque élève (par exemple découpage). Où va se mettre l‘enseignant ? Avec qui ?
➢Les ateliers sont une réponse possible parmi d’autres
– Finalement on avance moins vite que prévu :
– Les élèves sont sur sollicités.
➢Existe-t-il un espace pour se détendre ?
– Pression : moins d’élèves impose des résultats.- Ne faire que du français et des maths ? Présents de manière intrinsèque (en sciences, en arts,...)
PAUSE
Mme Vincent
Le DASEN demande d’observer la faisabilité de dédoubler les GS en REP. L’effectif en GS dédoublé ne devrait pas dépasser 15 sauf qq cas particuliers.
Mieux préparer et accompagner les élèves. La lecture, l’écriture et le calcul prioritaires. Est-ce que les espaces classe s’occupent des fondamentaux en particulier ?
Accompagnement des élèves très orientés vers les fondamentaux, des temps de formation , un accompagnement, des visites croisées.
Faire le lien avec les résultats aux évaluations.100% réussite : objectif donné car les élèves de CP et de CE1 progressent mieux dans la lecture, l’écriture et le calcul .
Les 15 dispositifs TPS du département : les enfants sont propres plus tôt. Avoir un regard critique sur le dispositif : les élèves n’ont pas changé et les élèves à besoin restent à gérer. CP/CE1 : au CE2, perte d’autonomie.
En GS : par anticipation, penser autonomie dès maintenant.
Ne pas surétayer.
Les enfants sont souvent passifs : revenir à des situations où ils sont actifs., en lien avec le langage.
Dire ou faire dire de façon explicite pourquoi on apprend cela. Présenter des situations concrètes montrant l’utilité de savoir compter, lire...
Changer de méthode : les supports peuvent évoluer, ainsi que les démarches et les modalités de regroupement .
Affichages : référents individuels pour l’enfant.
Changer d’espace : espace poru travailler seul, en groupe sans l’enseignant, avec l’enseignant.Espace mieux réfléchi : à quoi sert cet espace. Permet à l’élève de se repérer.
Changer de relationnel : relation avec les élèves. Relationnel avec les familles. Avec l’équipe de circonscription, les coordonnateurs.
Visites croisées au sein de l’équipe d’école.
C’est parti... Et maintenant ?
L’enseignement doit être :- Structuré- progressif- explicite (tâche processus, apprentissages vissés...
Faire pour apprendre, développer la pensée.
Des élèves en capacité de réfléchir, d’argumenter, de développer leur pensée (culturel : perception, sensations, sentiments)
Évaluation : les élèves apprennent ensemble, mais pas forcément en même temps. Ils prennent conscience de leurs apprentissages : travail sur l’estime de soi.
Différencier par le haut. Les élèves vont progresser dans un cadre bien pensé.
Relation aux familles : soigner la communication, renvoyer du positif aux familles., du progrès, de la plus-value du dispositif. Faire des parents des parents d’élève. Par exemple, à chaque vacance,les enfants ramènent les impressions de l’enseignant.
Carnet de suivi des apprentissages : renvoyer le positif. Ne pas renvoyer les points négatifs
.Apprentissages explicites : permettre aux enfants de comprendre l’école. L’élève comprend ce qu’on lui demande de faire, comment il pourrait faire pour réussir et savoir qu’il a réussi.
Penser aux articulations, aux liaisons, à la journée de l’enfant dans sa globalité.(lien avec le périscolaire. Ex : jeu du qui est-ce ?
Intentions différentes à l’école et au périscolaire.
Réfléchir à son enseignement :Permettre à l’enfant de progresser : donner l’envie d’apprendre, notamment en langage et mathématiques.
L’enfant qui s’ennuie :- élève performant : plan de travail, tutorat, proposer un travail de création, d’invention permettant de vérifier quelle compétence l’enfant transfère. (aller vers l’écriture de mots)
Penser aux sciences.- élève qui s’ennuie, qui tourne : stimuler, trouver un binôme pour partager un jeu, une activité.
Proposition de ressources : en journées 2 et 3.
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Compte rendu formation GS dédoublées jour 3 (7 mars 2022)
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Extrait de education-prioritaire-76.spip.ac-rouen.fr du 24.05.22