> VIII- POLITIQUE EDUCATIVE DE LA VILLE > Politique de la Ville (Types de documents) > Politique Ville (Positions politiques) > La déclaration de la FSU, favorable à une politique de la ville ambitieuse (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

La déclaration de la FSU, favorable à une politique de la ville ambitieuse et, sous conditions, aux PEL (Projet éducatif local), "fait bouger des lignes" estime le réseau des villes éducatrices (interview Tout Educ)

16 juin 2012

Bernadette Groison, secré­taire géné­rale de la FSU, prin­ci­pale fédé­ra­tion de l’Education natio­nale, fait le point sur les enjeux des réformes à venir.

[...] D’autres axes devront figu­rer dans la loi : la prise en charge des élèves en dif­fi­cul­tés et l’éducation prio­ri­taire. Le dis­po­si­tif ECLAIR ne cor­res­pond pas aux enjeux des quar­tiers dif­fi­ciles, il faut refon­der l’éducation prio­ri­taire. En paral­lèle, il sera néces­saire de mener des poli­tiques publiques et notam­ment une poli­tique de la ville ambitieuse.

Extrait de vousnousils.fr du 15.06.12 : Bernadette Groison : la formation des enseignants est la première priorité

 

Yves Fournel, adjoint à l’éducation et à la petite enfance à Lyon, et président du réseau des villes éducatrices, présidait la réunion. Il revient pour ToutEduc sur ce projet commun et commente la contribution de la FSU.

[..] La déclaration de la FSU fait bouger des lignes dans la mesure où elle affirme une conception globale de l’éducation, pas limitée au scolaire, avec l’objectif de l’épanouissement de l’enfant. [...]

ToutEduc : La FSU pose aussi des conditions sur la place du PEL (projet éducatif local), notamment pour éviter trop de disparités. Etes-vous d’accord ?

Yves Fournel : Il est normal, pour la FSU, de placer l’école en premier lieu. Mais les projets éducatifs locaux ne sont pas seulement complémentaires. Nous préférons parler d’articulation, à dignité égale, entre des espaces et des temps. Mais nous savons que nous pourrons en discuter. La FSU insiste sur le rôle régulateur de l’Etat, lequel doit se traduire par des financements de projets pédagogiques, des contrats enfance-jeunesse, des contrats aidés. Nous sommes d’accord avec cela. Par ailleurs, cela n’est pas dans la déclaration mais a fait partie des discussions : la fédération approuve la présence d’un observatoire national des politiques éducatives locales.

Extrait de touteduc.fr du 15.06.12 : Yves Fournel : les signataires de l’Appel de Bobigny s’adresseront aux ministres la semaine prochaine

 

[La FSU] estime aussi qu’ "il est urgent de refonder l’éducation prioritaire" et juge nécessaire d’ "améliorer la cohérence et l’articulation des projets éducatifs de l’école et des territoires". Elle pose toutefois quelques conditions à la reconnaissance des PEL (Projets éducatifs locaux) que la loi ne peut rendre obligatoire. "La FSU souhaite que soit réaffirmée, dans le débat sur la loi, la place première du service public national d’éducation dans la formation des jeunes". Les PEL viennent en complément. Ils doivent "propose[r] un enrichissement culturel indispensable à la démocratisation de la réussite scolaire" sans se substituer à l’Ecole : "il ne revient pas au périscolaire de faire l’Ecole à la place de l’École."

Partant "du constat que leur présence [est] très disparate sur le territoire", la FSU soutient l’idée de "créer un fonds national de soutien et de développement de ces projets" puisque "de vraies péréquations sont à coup sûr indispensables".

Extrait de touteduc.fr du 14.06.12 :La FSU pour une éducation qui vise l’épanouissement de l’individu. Elle n’est pas hostile aux PEL

Répondre à cet article