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Un internat de réussite éducative dans le REP de Douai

21 octobre 2005

Extrait de « La Lettre de la cohésion sociale » du 20.10.05 : A Douai, l’internat de réussite éducative est ouvert depuis la rentrée

A Douai, dans le nord, le Collège André Canivez accueille une centaine d’élèves en internat. Ouvert 7 jours sur 7, l’établissement est récemment entré dans le dispositif de « réussite éducative ».

Parmi la centaine d’élèves accueillis à l’internat, vingt collégiens sont directement concernés par le dispositif de réussite éducative, comme ce jeune garçon qui, suite à l’incendie de sa maison, et après avoir vécu chez sa soeur en attendant que la famille soit de nouveau hébergée par les services sociaux, a rejoint l’internat du collège Canivez, qui semblait être la structure la plus favorable à une scolarité réussie.

Il a ainsi rejoint 19 autres collégiens de 11 à 16 ans, concernés par la « réussite éducative à l’internat », (l’une des mesures du Plan de Cohésion Sociale)

Le collège Canivez, classé en Réseau d’Education Prioritaire, accueille 603 élèves. « L’accueil en internat des enfants de bateliers et de forains est la spécificité du collège depuis 1980, explique Jean-Pierre Slysz, le principal du collège. Depuis plus récemment, une structure d’accueil de lycéens (le Foyer des Lycéens non Sédentaires) permet à ces enfants de pouvoir continuer leur scolarité au moins jusqu’au baccalauréat, en continuant d’être hébergés au sein de leur collège d’origine ».

Fort de cette longue expérience d’internat, où traditionnellement les personnels en poste ont toujours eu le souci de mettre en place une politique éducative volontariste (même si, à certaines périodes, les moyens financiers et humains n’étaient pas aussi importants), le collège Canivez n’a pas hésité, en avril 2005, à « monter un projet », en vue d’une « labellisation » d’internat éducatif, suite à la présentation du plan de cohésion sociale par Jean-Louis Borloo, dont l’un des piliers repose sur la réussite éducative.

« Le projet en question, poursuit M. Slysz, lourd et complexe à mettre en place, puisqu’on partait d’une feuille blanche, et que nous étions un peu pionnier en la matière, reposait sur 4 axes forts :
– l’accompagnement scolaire
– la prévention sanitaire et psychologique
– le développement culturel et sportif
– l’aide financière aux familles »

(...)

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