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Le chanteur et musicien David Koven enseigne l’anglais et la musique dans les écoles REP et REP+ de Compiègne

12 janvier 2005

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Extrait du "Parisien" du 12.01.05 David Koven : musicien et professeur d’anglais.

Chacun se souvient de ses énormes tubes « Samba Maria », « Marvin », « Amélie » ou « Changer d’air ». Le chanteur et musicien David Koven n’a pas abandonné sa passion pour les rythmes syncopés, mais depuis quelques mois il sillonne les écoles de la région compiégnoise, un cartable à la main et la guitare en bandoulière, pour enseigner les bases de la langue anglaise. « Je suis très content de le faire. C’est gratifiant. Surtout en ZEP (NDLR : zone d’éducation prioritaire) où les enfants ont beaucoup d’énergie. Il faut se mettre au diapason de leurs attentes. C’est comme de la scène : lorsque le courant passe bien, tout fonctionne et l’on passe un bon moment ensemble, sans avoir l’impression de travailler », s’enthousiasme David Koven.

Un album en préparation

Mais le chanteur, qui s’est installé depuis quelques années dans la région compiégnoise, à Longueil-Sainte-Marie, sait mettre des atouts de son côté. « J’ai mis au point une petite méthode pour aborder les bases de l’anglais de manière ludique. En musique et sur fond de rap, on apprend facilement les nombres et l’alphabet. Ensuite, je fais différents enregistrements sur CD, pour garder en souvenir. C’est une méthode basée sur l’oral que les enfants aiment bien. »

Fort de cette première expérience enrichissante, David Koven envisage de peaufiner encore sa méthode, en vue de l’éditer, pour qu’elle puisse servir à d’autres. S’il a appris à jouer seul de plusieurs instruments, David Koven est également un autodidacte de la langue anglaise. « J’étais un fan des Beatles et j’ai commencé à apprendre l’anglais avec les textes de leurs chansons. Ensuite, je suis allé plusieurs fois en Angleterre, pour mon métier, et j’ai résidé à Los Angeles pendant quelque temps. Pour être intervenant en anglais, à mi-temps, il m’a fallu passer un concours, pour avoir l’habilitation du rectorat. Je suis content d’avoir réussi, car ce n’était pas si facile », explique-t-il.

David Koven n’a pas pour autant abandonné la musique. Loin s’en faut puisqu’il termine la conception d’un nouveau disque, qui devrait sortir au printemps. Dans le studio qu’il a installé dans une remise de sa maison de Longueil-Sainte-Marie, il passe un temps fou à mettre au point ses nouvelles chansons, en jouant tour à tour de la guitare, de la basse, du piano ou de la batterie. Pour accompagner la sortie de l’album, il compte remonter sur scène, avec un groupe de musiciens. Car, pour celui qui a fait des centaines de concerts, en France et à travers le monde, dont plusieurs scènes prestigieuses parisiennes (Olympia, Zénith, palais des Congrès...), « le contact et l’échange avec le public, c’est primordial ». Et pourquoi pas commencer par Compiègne ?...

Carlos Da Silva.

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