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Le réseau E2C France (écoles de la deuxième chance) fait le bilan 2011 : 100 sites accueillant près de 11 500 jeunes (42% de plus qu’en 2010) avec un taux de 59% de sorties positives. La situation au 02.04.12 ( communiqué)

21 novembre 2011

Fin 2011, les Ecoles de la 2e Chance confirmeront leur implantation sur 100 sites pour près de 11 500 jeunes qui seront accueillis dans l’année, soit 42% de plus qu’en 2010.  Avec 59 % de sorties positives, le dispositif confirme son rôle actif dans l’intégration sociale et professionnelle des jeunes adultes sans diplôme, ni qualification.

 Un dispositif en perpétuelle croissance qui s’achemine vers 13 000 jeunes en 2012.

Depuis la publication des derniers chiffres officiels, lors du Colloque d’octobre 2010, les E2C se sont multipliées plus vite que jamais.
Les Écoles de la 2e Chance avaient accueilli plus de 8 000 jeunes en 2010. Portées par une couverture territoriale de plus en plus large, elles devraient en accueillir près de 11 500 cette année et en annoncent 13 000 pour l’an prochain, en avance sur les attentes prévisionnelles.

 Un processus de labellisation actif et gage de réussite du dispositif.

Une centaine de sites fonctionnent à ce jour ; ils sont présents sur 18 Régions, 47 Départements et 4 DOM TOM. Le rythme de labellisation des Ecoles « Membres Associés » appuyés sur un processus de labellisation rigoureusement construit, s’est accéléré. En octobre 2011, la labellisation de 5 nouvelles E2C a ainsi été validée, en Ile de France avec l’E2C du Val de Marne (Orly) et en Midi-Pyrénées avec l’ER2C Midi Pyrénées (Toulouse) et en Rhône Alpes (Vaulx-en-Velin, Valence, Grenoble). D’autres Ecoles vont être auditées par la Commission Nationale de Labellisation prochainement : La Réunion, Dunkerque, et Nord de France…
L’arrivée de nouveaux Membres en 2011 au sein du Réseau, témoigne également de la confiance des partenaires institutionnels (Etat, Régions, Départements, Villes et Agglomération, Consulaires….) et économiques tant en Bretagne (Rennes et Vitré), en Bourgogne (Dijon), en Centre (Orléans), en Rhône-Alpes (Saint-Etienne puis Roanne, Chambéry), en Picardie (Amiens, Abbeville), en Île de France (Clichy), en Languedoc-Roussillon (Narbonne, Carcassonne, Nîmes, Alès, Montpellier, Béziers, Mendes, Perpignan)., dans le Nord (Côte d’Opale). Et d’autres projets de création d’E2C sont à l’étude …
Ainsi, ce dispositif innovant, qui se développe sur la France entière, contribue bien à apporter une solution à l’échelle des jeunes non qualifiés, souvent décrocheurs passés à côté du système éducatif, auquel une part de la population est confrontée.

  Des résultats concrets auprès des jeunes

Les succès concrets obtenus auprès des milliers de jeunes qui y font un passage, incitent de plus en plus de partenaires institutionnels et économiques à soutenir les E2C. Un seul chiffre résume l’efficacité du dispositif : à la sortie de l’E2C, 59 % des Jeunes se tournent vers une solution constructive : formation qualifiante, contrat en alternance, contrat de travail.
Les E2C sont parfaitement connues et intégrées dans le tissu de proximité, avec les acteurs de l’insertion et de la formation Entre autre, le partenariat existant avec les Missions Locales est important.

« Face à un problème sociétal, les E2C apportent une réponse sur-mesure à ces jeunes qui, pour des raisons sociales et familiales souvent difficiles, ont quitté le système éducatif en situation d’échec », explique Alexandre SCHAJER, Président du Réseau E2C France. « Les E2C réalisent ainsi, à leur façon et avec le soutien actif de leurs partenaires : État, Régions, Collectivités Locales et Entreprises, une mission publique, au titre de l’égalité des chances due à chaque citoyen, avec des résultats qui sont le fruit d’efforts et de financements conjoints, il faut que cela perdure ! »
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Extrait du site des Ecoles de la deuxième chance le 16.11.2011 : 100 sites attendus à fin 2011 pour le Réseau E2C France

 

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Chiffres du communiqué du réseau E2C du 2 avril 2012.

Interview du Président du Réseau E2C France, Alexandre SCHAJER paru dans l’AEF le 2 avril 2012 : Dépêche n° 164 840, mise en ligne sur le site Réseau des Ecoles de la 2e chance en France le 03.04.2012 : Ecoles de la 2e chance : hausse de 42% des jeunes accueillis en 2011 ; doublement des sorties vers l’alternance

 

2011, poursuite du développement : + 42 %

Les Écoles de la 2e Chance sont nées pour offrir une solution aux jeunes qui sortent du système éducatif sans qualification et se retrouvent, mois après mois, confrontés à la difficulté d’intégrer le monde des métiers.D’un âge moyen de 20,3 ans, ils sont dans des situations sociales et comportementales complexes et saisissent une deuxième chance de se construire un avenir dans les 96 Écoles existantes à fin décembre 2011.

En 2011, les Écoles de la 2e Chance ont accueilli 11 454 jeunes, soit une progression de + 42 % par rapport à 2010.

Malgré les difficultés économiques, l’évolution du Réseau se réalise avec un niveau de résultat globalement maintenu.

Le processus de labellisation, mis en place en 2009, joue pleinement son rôle d’outil de garantie de la qualité du dispositif, y compris lors de la création de nouvelles Écoles.

Début 2012, le nombre de sites vient de dépasser la centaine. Compte tenu des projets en cours, le public accueilli devrait, en 2012, se situer à plus de 13 000 jeunes.

Des publics dans le cœur de cible

Le concept d’École de la 2e Chance est né en 1995 d’un programme européen, à l’initiative d’Édith Cresson, Commissaire Européen à l’Éducation. La première École en France a ainsi vu le jour à Marseille, en 1997.

Les Écoles ont pour vocation de donner aux jeunes qui sont sortis du circuit scolaire sans diplôme (plus de 150 000 tous les ans en France), une chance d’intégrer une école sur mesure dédiée à la construction d’un vrai projet professionnel.

Les caractéristiques du public accueilli, de la moyenne d’âge (20,3 ans) au niveau de qualification (92 % n’ont pas un niveau V validé), sont relativement stables.

Essentiellement positionnés sur le dispositif par les Missions Locales, 60 % d’entre eux n’ont aucune expérience professionnelle et seuls 19 % sont inscrits comme demandeurs d’emploi depuis plus d’un an.

Nota : Les vérifications de géolocalisation des adresses des jeunes sont en cours, le public politique de la ville accueilli par les E2C devrait se situer entre 35 et 36 % du total des jeunes pour 2011.

De la stabilité dans l’engagement

Éviter les stratégies de rupture, mobiliser les jeunes sur un engagement dans le temps, permettre à chacun d’atteindre un premier résultat « mesurable » : tel est l’enjeu, pour les E2C, lors de l’entrée d’un stagiaire.

14 % des jeunes quittent le dispositif sans s’engager, dans les premières semaines, 6 % des sorties ne sont pas maîtrisables (maternités, incarcérations…).

Le premier niveau de réussite des Écoles est de stabiliser dans un parcours de formation 80 % des jeunes entrants.

Des résultats probants

A l’issue du parcours, 58 % des jeunes trouvent une sortie positive vers une formation qualifiante ou vers l’emploi direct.

A noter que la création de 26 nouveaux sites en 2011 (une progression de 27 %) n’a pas eu d’influence sur la qualité du dispositif.

De même, malgré les difficultés économiques le pourcentage de sortie positive reste relativement stable (moins un point seulement par rapport à 2010 et 2009).

Compte tenu des nouvelles dispositions, les sorties en contrats aidés (4 %) progressent, de 2 points entre 2010 et 2011.

Des enjeux pour demain

Au cœur de la problématique sociale des jeunes sans qualification en voie d’exclusion, les Écoles de la 2e Chance sont aujourd’hui le complément des efforts de l’enseignement initial sur les décrocheurs, ainsi qu’en témoigne :

  • un rapport de l’IGAS d’octobre 2011 (qui émet la recommandation de doubler le nombre d’Écoles de la 2e Chance sur le territoire),
  • un texte, adopté par le Parlement Européen le 1er décembre 2011 (qui recommande le développement des E2C en Europe et le recentrage des fonds européens sur ces publics et programmes).

Présentes dans 20 Régions (dont 3 ultramarines), 1 TOM et 44 départements, les E2C font face aux principaux enjeux suivants :

  • la pérennité du financement des Écoles, assuré à ce jour globalement par tiers entre Régions, État et autres financeurs (dont le FSE, les entreprises par le versement de la Taxe d’Apprentissage, les collectivités locales),
  • le déploiement du dispositif (qui pourrait s’adresser à une cible potentielle de 20 à 25 000 jeunes) sur tout le territoire national,
  • la validation du parcours des jeunes par une reconnaissance nationale des contenus de l’Attestation de Compétences Acquises, délivrée par les Écoles, certifiée par le processus de labellisation.

Spécificité 2011 : l’alternance.

Les Écoles ont priorisé l’orientation des jeunes sur les sorties vers des formations en alternance sous contrats de travail, avec une augmentation significative de 73 % entre 2010 et 2011.

Une amélioration qualitative des résultats, à remarquer compte tenu du nombre de nouvelles Écoles.

Extrait du site Réseau des Ecoles de la 2e chance en France : Données 2011 et perspectives

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