> VII- NIVEAUX D’ENSEIGN. de la Maternelle au Lycée. Interdegrés et Socle commun > Socle commun, Curriculum et Programmes > Socle commun, Curriculum (Déclar. et Rapports officiels) > Vote d’amendements en commission à l’Assemblée sur les "territoires en (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Vote d’amendements en commission à l’Assemblée sur les "territoires en difficulté" et les RASED. L’opposition propose de "créer les nouveaux établissements du socle commun en fusionnant les collèges et les écoles de rattachement"

28 février 2013

Consacrer aux Rased, qui aident les enfants en dif­fi­culté hors de la classe, une par­tie des postes du dis­po­si­tif "plus de maîtres que de classes", et plus de moyens aux zones en dif­fi­culté figurent dans des amen­de­ments sur l’école votés mer­credi en com­mis­sion à l’Assemblée.

Le pro­jet de loi pour la refon­da­tion de l’école, qui affirme notam­ment la prio­rité au pri­maire pour lut­ter contre l’échec sco­laire et recrée une for­ma­tion spé­ci­fique pour les pro­fes­seurs, sera exa­miné en pre­mière lec­ture à l’Assemblée natio­nale à par­tir du 11 mars. Un rap­port annexé, objet d’une série d’amendements votés mer­credi, pré­sente la vision d’ensemble.

[...] Le "réta­blis­se­ment" des Réseaux d’aide aux élèves les plus en dif­fi­culté (Rased), dont le nombre a fondu sous la droite, fai­sait par­tie des pro­messes du can­di­dat François Hollande.

"L’égalité entre les ter­ri­toires passe par un rééqui­li­brage des moyens attri­bués en faveur des ter­ri­toires en dif­fi­culté", affirme un autre amen­de­ment PS voté mer­credi, alors que plu­sieurs études, dont une de la Cour des Comptes en juillet 2012, ont démon­tré que l’éducation prio­ri­taire béné­fi­cie de moins de moyens que le reste du sys­tème scolaire.

Extrait de vousnousils.fr du 27.02.13 : Rased, zones en difficulté ; plusieurs principes votés en commission à l’Assemblée

 

"Nous irons devant le Conseil constitutionnel" annonce Claude Goasguen, député UMP lors de l’examen des amendements au projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’Ecole de la République". Il conteste en effet l’opportunité du rapport annexé. Son collègue Benoist Apparu propose dans un long amendement, rejetté par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale qui examine, ce 27 février, le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’Ecole de la République, un autre rapport annexé. Celui-ci définit, avec l’appui de son groupe, les grandes lignes de ce que serait la politique scolaire de la Droite.

Le système scolaire aurait pour objectif que 100 % des élèves en sortent avec au moins un baccalauréat professionnel, 65 % avec un bac+2 et 50 % avec un bac+3. Pour une meilleure affectation des moyens, il considère qu’il faut "réduire le coût du lycée français par la réduction du temps scolaire (...), des options et des séries." Il fait le constat que "notre pédagogie [est] élitiste. Le groupe classe, le mode de travail des enseignants, centré sur les savoirs, s’adressent en fait aux meilleurs élèves".

Le rapporteur en appelle à "une profonde mutation" du système éducatif, qui "s’appelle l’autonomie des établissements" : "L’établissement donnera un avis sur le recrutement de l’équipe pédagogique (le statut et le concours restant une compétence nationale) et gérera la totalité de la dotation horaire", celle-ci étant "globalisée et annualisée". L’établissement gère également le temps de présence des enseignants". Il est ouvert "12 mois sur 12" et organise sur le temps des vacances des "sessions de remise à niveau pour éviter les redoublements, "ainsi que des sessions de réorientation entre les filières".

Benoist Apparu propose aussi "de créer les nouveaux établissements du socle commun en fusionnant les collèges avec leurs écoles primaires de rattachement". En ce qui concerne le temps de travail des enseignants, "qu’il faudra augmenter (...) en distinguant les heures-matière (15 h pour les agrégés, 18 h pour les certifiés et 24 h pour les professeurs des écoles) et les heures d’accompagnement".

L’amendement propose enfin de confier à la Cour des comptes l’évaluation du système éducatif.

Extrait de touteduc.fr du 27.02.13 : La refondation de l’école vue par la droite

Répondre à cet article