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L’ANRU veut désenclaver les ZEP et les quartiers prioritaires

21 septembre 2005

Extrait de la « Lettre de la cohésion sociale » du 20.09.05 : ANRU : le premier rapport d’activité est paru

L’Agence nationale pour la rénovation urbaine a fait paraître son premier rapport d’activité (et son rapport financier) pour l’année 2004. Ce document comporte une analyse des 69 premiers projets et formule des projections sur les engagements financiers à prévoir jusqu’en 2015. Le programme opère « une intervention massive sur le logement » (42 000 constructions, 45 000 démolitions, plus de 80 000 résidentialisations et près de 90 000 réhabilitations, le tout mobilisant plus de 70 % des crédits), mais présente aussi d’autres volets de la rénovation urbaine : aménagements de désenclavement et de couture urbaine ; équipements publics ; équipements artisanaux et commerciaux.

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Une aide de l’ANRU concentrée sur les quartiers prioritaires

Environ 75% des aides approuvées par les partenaires de l’ANRU sont consacrées à des opérations réalisées sur les quartiers prioritaires (188 quartiers) soit un montant de 2,4 milliards d’euros (sur un total de 3,2 milliards).

Une intervention en matière d’aménagements visant à désenclaver les quartiers et constituer une couture urbaine avec le reste de la ville

L’objectif général du Programme National de Rénovation Urbaine étant le financement de projets qui visent à la transformation profonde des quartiers, l’ANRU finance
la création d’espaces publics (parcs, jardins publics), la réalisation d’infrastructures de réseaux ou de voies de communications internes au quartier, le pré-aménagement des parcelles recyclées ou rétrocédées à la collectivité (notamment démolition de bâtiments en friche, démolition locale de dalle, terrassements...). La participation de l’ANRU est évaluée en fonction de la situation financière des collectivités locales, avec une moyenne des interventions de l’Agence de 37%.

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