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Carte de l’éducation prioritaire pour l’académie de Rouen : les propositions de la rectrice (compte rendu UNSA)

22 novembre 2014

Le solde de -5 collèges (têtes de réseaux) était connu depuis plusieurs semaines (voir article précédent). Restait à rentrer dans le détail. La rectrice a présenté, le 14 novembre, à l’occasion d’un groupe de travail, aux organisations représentatives dans l’académie de Rouen (UNSA, FSU, FO, CGT), le fruit du travail de ses services. En s’appuyant sur deux indicateurs objectifs : taux de boursiers dans le collège et pourcentage de CSP défavorisées, elle a proposé une liste de 14 collèges en REP + et 31 collèges en REP. Ces deux nombres ayant été fixés par le ministère.

Propositions du rectorat :
• Les 14 REP + (dans l’ordre des "difficultés sociales" décroissantes) : Robespierre (St-Etienne-du-Rouvray), E. Varlin (Le Havre), G. Braque (Rouen), P. Neruda (Evreux), Descartes (Le Havre), Boieldieu (Rouen), G. Moquet, J. Vallès, J. Monod, H. Wallon, M. Pagnol (Le Havre), A. Allais (Val-de-Reuil), A. Camus (Dieppe) et N. Mandela (Elbeuf)
• Les 31 REP (dans l’ordre des "difficultés sociales" décroissantes) : C. Bernard (Le Havre), P. Mendès-France (Val-de-Reuil), J. Brel (Cléon), F. Léger (Le-Petit-Quevilly), T. Gauthier, J. Moulin (Le Havre), L. Michel (St-Etienne-du-Rouvray), L. Lagrange (Le Havre), H. Dunant (Evreux), C. Delvincourt (Dieppe), P. Picasso (St-Etienne-du-Rouvray), G. Politzer (Evreux), H. Matisse (Grand-Couronne), D. Diderot (Le-Petit-Quevilly), G. Philippe (Le Havre), Claudel (Rouen), G. Courbet ( Gonfreville-L’Orcher), J.-Y. Cousteau (Caudebec-lès-Elbeuf), P. Eluard (St-Etienne-du-Rouvray), Cervantès (Vernon), R. Rolland (Le Havre), L. Pasteur (Petit-Couronne), Le Cèdre, C. Gounod (Canteleu), Roncherolle (Bolbec), Les Fougères (Louviers), Alain (Maromme), J. Charcot( Oissel), G. Cuvier, J. Ferry (Fécamp), R. Parks (Les Andelys).

Les 3 collèges qui entrent en REP : G. Philippe (Le Havre), R. Rolland (Le Havre), Alain (Maromme),

En conséquence, 8 collèges sortent de l’Education prioritaire (RRS ou ZEP) : E. Branly (Grand-Quevilly), A. Renoir (Grand-Couronne), Amboise (Gaillon), P. Bert (Fécamp), G. Braque (Dieppe), Ariane (Vernon), P. Picasso (Harfleur), F. Buisson (Louviers) et E. Delacroix (Valmont).

La discussion sur cette liste a vite tourné court puisque pour faire rentrer un collège dans les listes des REP, il aurait fallu nécessairement en faire sortir un… A noter que le ministère a annoncé que les collègues de ces établissements vont garder leur indemnités « EP » pendant trois ans.

Le problème des collèges ruraux en difficulté a été posé. Il semblerait que les familles de ces collèges n’osent pas demander de bourses (par pudeur ou méconnaissance du système) et donc leur indicateur s’en trouve sous évalué. Ceci explique que ces collèges n’entrent pas dans la liste des REP (il s’en est fallu de peu pour le collège Campigny de Blangy-sur-Bresle).
Le rectorat a annoncé qu’ils seront traités « à part » au moment des dotations horaires pour tenir compte de ce phénomène que tout le monde constate. Il y aura donc au moment de la répartition des emplois en Seine-Maritime et dans l’Eure, quatre catégories de collèges : les REP+, les REP, les ruraux en « difficulté » et les autres. Dont acte.

La question des lycées bénéficiant actuellement de dispositifs relevant de l’Education prioritaire (CLAIR, par ex) a été aussi posée. Le rectorat attend des directives ministérielles pour communiquer sur le sujet….

Enfin, la question des écoles relevant des réseaux de l’EP reste à débattre. En effet, un collège non labellisé REP (ou sortant de l’EP) peut très bien avoir une ou deux écoles, dans ses écoles de rattachement, relevant manifestement de l’EP. Les DASEN en conviennent et ont annoncé qu’une attention particulière serait portée à ces écoles au moment de l’affectation des moyens. Il a été annoncé à ce sujet un groupe de travail dans chaque département qui devrait se réunir en décembre.
L’UNSA Education sera évidemment vigilante aux propositions qui seront présentées lors de ces groupes de travail. Il est bien évident que nous refuserions, pour des raisons de mixité sociale, que toutes les écoles relevant potentiellement de l’EP soient rattachées à un collège REP. Réciproquement, il ne serait pas absurde que des écoles rattachées à un collège REP ne soient pas toutes labellisées "EP".

Extrait de sections.se-unsa.org du 22.11.14 : Cartographie des collèges de l’Education prioritaire à Rouen : 8 sorties pour 3 entrées

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