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Au cours d’une rencontre avec le Médef, Gabriel Attal annonce une plateforme de stages en entreprise pour les élèves de seconde en Qpv et envisage la possibilité de stages de 3e pendant l’été (ToutEduc)

16 novembre 2023

Découverte des métiers, stages de seconde : Gabriel Attal et Patrick Martin font ami-ami pour améliorer la relation école - entreprise

Mardi 14 novembre, un nouvel échange autour de la relation école-entreprise avait lieu, cette fois en présence de Patrick Martin et de Gabriel Attal, premier ministre de l’Education nationale à intervenir devant l’assemblée permanente du Medef à Paris.

A la faveur des évaluations nationales, dont les résultats viennent d’être publiés (voir ToutEduc ici), Gabriel Attal considère l’orientation comme un “enjeu majeur“ mais qu’il n’est pas question “de forcer jeunes et familles à choisir tel ou tel parcours“. D’où l’idée proposée par le président durant sa campagne de généraliser la découverte des métiers dès la 5ème, permettant ainsi d’apporter plus de “transparence“ dans les parcours et ainsi de répondre à un “enjeu d’égalité“.

L’autre mesure nouvelle est la mise en place du stage obligatoire en 2nde générale et technologique (GT), qui durera 2 semaines et que le ministre estime “nécessaire“ quand nos voisins imposent parfois 3, 4 ou même 5 semaines de stage par an, explique-il. Mais ces mesures ne peuvent “se faire sans le concours du tissu des acteurs économiques“, aussi assume-t-il de solliciter le Medef à ces fins, à travers trois messages.

Si 10 000 professeurs sont chargés de la découverte des métiers depuis la rentrée via le pacte enseignant, ceux-ci “n’attendent qu’à être sollicités“, pour accueillir une entreprise au sein de l’établissement ou avoir une réponse pour organiser une visite. De plus, afin de “faire le pont et joindre les deux mondes“, est également souhaitée la participation de professionnels ambassadeurs, alors que de nombreuses entreprises auront des besoins en recrutement importants. Enfin, il est question des immersions en entreprises, avec des visites de site et parfois même de classes en entreprise, la volonté étant d’en réaliser une chaque année par collégien.

Cela tombe bien, les réformes portées sont “nécessaires de notre point de vue“, estime de son côté Patrick Martin, notamment celle de la voie professionnelle qui serait “de nature à régler beaucoup de problèmes auxquels nos entreprises sont confrontées“, ce qui implique donc “d’accélérer“, bien qu’une “bonne partie du chemin a déjà été accomplie“. Le président du Medef se félicite que du côté du gouvernement “ça ne rigole pas“, que les choses sont prises en main rapidement, et il se dit “très déterminé pour accueillir les stagiaires de 3ème et de seconde“. Et même si parfois cela peut générer des difficultés (notamment en raison d’un manque de maturité des élèves), il tient à rappeler que “ce seront nos collaborateurs de demain“.

Gabriel Attal a d’ailleurs indiqué que si des jeunes travaillaient l’été en tant que saisonniers, ils n’auraient pas besoin de faire un stage. En ce qui concerne leur qualité, “il faut avoir une adéquation entre les volontés des jeunes et les stages proposés“, c’est pourquoi une plateforme sera ouverte pour toucher les élèves de seconde des Quartiers prioritaires de la ville (QPV) sur le même modèle que celle qui existe pour les 3èmes. Concernant le rapport entre enseignants et entreprises, il évoque la question de l’attractivité. Pour faire venir des personnes qui ont eu une carrière dans le privé et qui trouveraient de l’intérêt de devenir enseignants, il souhaite “lever tous les freins“ et rappelle que désormais les 2/3 de l’ancienneté sont repris : “je pense qu’il y a cette culture qui est en train de changer“ . Et s’il “ne charge pas les enseignants“, c’est surtout parce que selon lui “la volonté politique de faire travailler ensemble l’école et l’entreprise n’a pas été assumée pendant longtemps“.

Interrogé plusieurs fois sur les difficultés du calendrier, notamment pour les entreprises d’accueillir des stagiaires en juin, le ministre a répondu en se plaçant du côté de l’école : reconquête du mois de juin, sanctuarisation d’un temps dans l’année.. Il se dit en revanche favorable à ce que les élèves puissent effectuer des stages durant l’été, afin “que tous les jeunes dans l’école publique puissent avoir accès à un certain nombre d’éléments essentiellement proposés dans l’école privée“ (dont les élèves auraient davantage de facilités pour trouver des stages, ndlr).

Extrait de touteduc.fr du 14.11.23

 

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