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Directrice de l’école primaire Marie-Curie à Bobigny (Seine-Saint-Denis), Véronique Decker a de plus en plus de mal, faute de financement de l’Etat, à organiser ses « classes transplantées ». Pourtant, dit-elle, « le goût de la France, cela s’éduque ». Le texte qui suit est composé d’extraits du récit d’un précédent voyage scolaire.
Ce récit est lui-même extrait d’un long travail, non abouti encore, que j’ai en cours avec cette enseignante pour tenter de restituer son quotidien au cœur du plus dur de l’éducation prioritaire. Une dureté au sein de laquelle ou plutôt contre laquelle elle trouve une réelle « jubilation », c’est son propre mot, à enseigner. Les situations décrites ci-dessous remontent à l’année 2006.
Extrait du blog de Luc Cedelle : Le goût de la France