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Le Premier ministre, après "la logique de moyens" de l’éducation prioritaire, déclare vouloir rechercher l’efficacité par "la constitution de réseaux"

13 novembre 2010

Le Premier ministre, François Fillon, s’est rendu, le 8 novembre dernier, à Garges-lès-Gonesse (95). On en a surtout retenu l’annonce du prolongement des CUCS jusqu’à 2014. Il a également abordé l’éducation prioritaire :

[…]

« Depuis son origine, c’est l’école de la République qui porte les aspirations de notre peuple. Dans les quartiers, la promotion sociale par l’école a connu des échecs et nous devons le reconnaître, et il faut la relancer.

L’égalité des chances, c’est lutter contre le sentiment que les destins s’écrivent sans que chacun ait toutes les cartes en main. Nous avons augmenté le nombre des élèves boursiers dans les classes préparatoires, et on doit encore faire mieux. Nous avons lancé les cordées de la réussite, pour détecter et pour aider les talents à rejoindre les filières d’excellence.

Nous avons créé les internats d’excellence pour que les élèves qui le souhaitent puissent travailler dans les meilleures conditions matérielles. Le premier internat d’excellence a été ouvert à la rentrée 2009. Onze nouveaux internats d’excellence ont été ouverts à cette rentrée
2010. Et nous avons inscrit 300 millions d’euros, dans le Grand Emprunt, qui vont être consacrés aux internats d’excellence. Ce qui montre monsieur le Maire que nous partageons complètement la remarque que vous avez faite tout à l’heure en disant qu’au fond ces investissements sont bien des investissements d’avenir qui débouchent sur le développement économique, qui débouchent sur la cohésion spéciale et qui débouchent sur l’emploi.

Longtemps, on a estimé que pour améliorer les résultats scolaires, il fallait simplement mettre davantage de moyens. Cela a été la logique des zones d’éducation prioritaires. Aujourd’hui, nous cherchons plus d’efficacité. Nous cherchons plus d’efficacité en mettant l’accent sur la constitution de réseaux et en mettant l’accent sur l’attention personnalisée aux élèves.

Contre le décrochage scolaire, nous insistons sur l’adaptation de l’offre scolaire mais aussi sur des mesures de prévention et de suivi de l’absentéisme des élèves. Les coordinations locales, qui rassemblent tous les acteurs impliqués, à l’échelle du quartier, assurent le repérage des décrocheurs et doivent veiller autant que faire ce peut, à leur proposer des solutions individuelles.

Ceux qui sont en difficulté ne doivent pas en effet se sentir abandonnés. Et ceux qui réussissent ne doivent pas être découragés par un sentiment de fatalité. La volonté, le travail, la discipline doivent être récompensés. C’est l’effort de l’Etat mais c’est aussi l’effort des acteurs de l’éducation nationale. C’est aussi l’effort de tous les acteurs locaux, et c’est enfin l’effort des élèves et de leurs parents. »

[…]

Extrait de ville.gouv.fr le 12.11.10 : Discours du Premier ministre

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