Précision : Abdelmalek Sayad est décédé le 13 mars 1998.
ARCHIVES - Je reprends ma fonction de "coordo" (on emploie toujours ce mot ici) et je vais vous envoyer une liasse d’archives qui ne nous sont plus utiles. Bonne idée de rassembler ça car c’était voué à la poubelle.
Merci de ce relais !
Julie, PMQC dans l’Yonne
Merci de votre message
Désolés d’avoir oublié de recopier aussi le "aussi".
L’OZP
Votre lien intitulé "Augmenter le nombre de bons élèves" fait froid dans le dos car on imagine une conséquence qui serait " ...quitte à augmenter le nombre de mauvais élèves". Le titre réel, heureusement, est "Augmenter aussi le nombre de bons élèves".
Mais ma réaction était pessimiste : on pouvait imaginer "Augmenter le nombre de bons élèves car cela diminuera le nombre de mauvais élèves". Elle s’explique cependant devant les pratiques professionnelles qui ne visent qu’à "tirer l’élite d’une classe", justifiées par "On ne peut pas tout faire" et que ce titre encouragerait.
La visée d’une réussite collective du groupe-classe, où les meilleurs comme les plus faibles trouvent leurs places, existe aussi, heureusement, dans les pratiques professionnelles.
Bonjour,
merci pour votre message
Le lien inactif a été remplacé (et d’autres documents ajoutés)
Bien cordialement
Le site OZP
Bonjour
le lien ne fonctionne pas.
Très cordialement.
M Flores-garcia
Pour l’Éducation nationale vous avez raison, mais, pour la politique de la ville, la solidarité de voisinage existe : voir "Le monde" d’aujourd’hui avec l’article sur la ville de Paris.
La solidarité de voisinage se retrouve dans toutes les civilisations. Curieusement, en France, on raisonne comme si le pays ne formait qu’un seul village ou un seul quartier : c’est donc à l’Etat, responsable du village ou quartier unique qui doit intervenir. L’attitude est très différente en Grande-Bretagne, par exemple.
Là où une poche de pauvreté apparait, grâce à l’analyse faite en 2012 et 2013 par le Secrétariat à la Ville, le voisinage doit être interrogé sur ce qu’il fait pour réduire ou supprimer cette poche.
Que l’éducation soit nationale est certes une bonne chose mais c’est aux directeurs académiques d’assurer ces solidarités, sur leurs moyens normaux ; idem pour les recteurs ; restent les zones de grande pauvreté, situées dans des zones à faibles moyens, elles-mêmes dans des académies défavorisées : alors, là, le caractère national de notre système scolaire doit intervenir. Et là seulement, sinon les moyens sont dilués et tout le monde y perd.
Cette idée de déterminer des "carrés" de 200 m de côté qu’on retrouve dans l’article 2 est intéressante car elle permet de dénicher des poches de pauvreté connues localement mais ignorées des études cantonales et départementales.
En 1990, après la mise en place de la nouvelle "Politique de la Ville", une étude en Ile-de-France sur chaque "îlot insee" avait aussi permis de repérer les quartiers éligibles à ce dispositif mais ignorés car inclus dans des communes plus riches (ou moins pauvres).
Une fois le repérage fait, la question est celle de la prise en charge : j’estime que l’argent national doit parvenir à ces "carrés" de 200 m de côté qui sont entourés d’autres carrés semblables, façon de dire que le département des Hauts-de-Seine (budget = à celui de la Grèce) devrait assurer sa propre politique de la Ville, de même que les Yvelines et d’autres...
La politique de la Ville, au niveau national, devrait intervenir dans des îlots de pauvreté entourés de quartiers proches de la pauvreté, et situés dans des départements peu riches. Le résultat serait une intervention massive de l’Etat dans le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Lorraine, l’est lyonnais, Marseille et, quelques coins du Languedoc. C’était la première carte des QDS où les 3/4 des académies n’avaient pas de DSQ en face des ZEP qu’on trouvait (bêtement) dans tous les départements, sauf 2.
Il aurait été bienvenu que la redéfinition de la politique de la Ville reprenne cette pratique de 1982 (mais avec réalisme car, à l’époque, la Seine-Saint-Denis en était pratiquement absente). C’est aux voisins d’intervenir quand il y a une zone de pauvreté et c’est à l’Etat d’intervenir quand les voisins, eux aussi, ne peuvent assurer cette solidarité.
La question de fond reste la mise en oeuvre d’une "priorité" : si celle-ci s’étend à un grand nombre, elle ne pourra exister, il lui faut un petit nombre d’applications.
Pratique !
Merci à l’OZP.
Pour moi, pas d’accès à l’école en ce moment : j’en profite pour rassembler mes archives personnelles en ce qui concerne mon REP+ (nouvelle appellation, après ZEP, RAR, CLAIR et ECLAIR... ouf !).
Que le collège est calme au début août ! Je mets des archives de côté, c’est un rare moment pour le faire tranquillement. :-)
Bonjour
le refus d’inscription sont encore nombreux en outremer notamment en Guyane . Environ 10% des enfants ne sont pas scolarisés ce qui fait que ce nombre augmente au cours des ans en valeur absolue
Les analyses de l’INSEE font apparaitre que ces refus d’inscription touchent en priorité les enfants de l’ouest guyanais où vivent majoritairement des populations descendant des "marrons " esclaves qui se sont libérés dès leur arrivée sur les plantations et ont obtenu leur autonomie des 1760. Ces populations sont aussi mal vues qu’ici les Roms
Les mairies de Matoury et Saint Laurent exigent des justificatifs de domicile impossibles à fournir
A Mayotte aussi il y a des refus d’inscription
Cela ne fait pas beaucoup de bruit...
J’ai eu alain bourgarel en maternelle au port de gennevilliers il était gentil et chaleureux comme instituteur vraiment je savais lire en maternelle quelques mots voila je te remercie vraiment tu as aidé des misérables de cités transit.