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Sondage ANRU - CSA : 86% des habitants des quartiers de la rénovation urbaine sont satisfaits d’y vivre, résultat qui confirme un précédent sondage CSA de 2003

4 avril 2013

Pour ses 9 ans d’existence, l’ANRU a demandé à l’institut CSA de réaliser un sondage sur la satisfaction des habitants des villes où la rénovation urbaine a débuté depuis plus de 4 ans.

- 86% de ces habitants se déclarent satisfaits de vivre dans leur commune ;
- 68% très optimistes ou assez optimistes pour leur avenir.

Les habitants jugent notamment positifs les effets de la rénovation urbaine sur les transports, la qualité de vie, les équipements et commerces, la sécurité, tout ce qui facilite le mieux « vivre-ensemble ». Une interrogation demeure concernant l’impact de la rénovation urbaine sur l’emploi.

Extrait de anru.fr du 29.03.13 : 86% des habitants des quartiers populaires satisfaits de la rénovation urbaine

 

CSA et CQFD
Il est de bon ton médiatique de déployer les violons lacrymaux pour parler des banlieues : le ton s’y veut misérabiliste, l’immersion journalistique, en dehors de quelques vaillantes résistances, ressemble à une descente aux enfers. Ce constat, entretenu d’ailleurs par les habitants interrogés par les grands jités, est contredit depuis très longtemps par les sondages, notamment ceux de CSA.
A l’évidence, au rebours d’une idée grandement partagée par la majorité au front d’aurochs, les personnes qui vivent dans les cités ne souhaitent pas en partir. CSA le disait déjà en novembre 2003 dans un sondage qui devrait encourager tout le monde à la plus grande des prudences : 72 % des habitants de 163 quartiers les plus difficultés sont satisfaits de vivre dans leur quartier, dont 21 % tout à fait satisfait.
Dix ans plus tard, l’ANRU a commandé un sondage à CSA avec une conclusion positive plus clairement affirmée encore. Est-ce à croire que les gens interrogés par les grands médias ne sont pas les mêmes que sondent CSA ? Ou doit-on penser que l’offre « médiatique » doit satisfaire « l’attente » populaire, à savoir qu’une cité difficile n’est vendeuse à l’écran que si elle est violente et crasseuse ? A méditer...

Extrait de la Lettre d’information du réseau Projets urbains, n° 302, 29.03.13

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