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Violence dans la ZEP de Pantin (Seine-Saint-Denis)

17 mai 2006

Extrait du site « VousNousIls », le 17.05.06 : Violences dans un collège de Pantin : l’agresseur présumé exclu

Un collégien accusé d’avoir frappé les responsables de son ancien collège à Pantin (Seine-Saint-Denis) a été exclu mardi soir de son nouvel établissement d’accueil après l’agression d’un autre élève, a indiqué à l’AFP le recteur d’académie.

Cet élève, âgé de 16 ans, a été définitivement exclu pour avoir frappé un élève il y a "une dizaine de jours", selon le recteur Bernard Saint-Girons, après son passage à 19H45 en conseil de discipline dans le collège de Drancy où il était scolarisé.

Un deuxième adolescent a été exclu définitivement et trois autres temporairement dans cette même affaire.

Selon une source qui a requis l’anonymat, l’agression aurait été filmée, un phénomène qui se développe grâce aux téléphones portables et aux blogs sur internet. Mais cette information n’a pas été confirmée par le recteur et l’inspection d’académie.

Le collégien avait été arrêté vendredi peu de temps après avoir agressé le principal et la principale-adjointe du collège Jean-Jaurès à Pantin, d’où il avait été exclu en février, selon Vincent Philippe, le principal de Jean-Jaurès

Il a été mis en examen samedi par un juge des enfants du tribunal de Bobigny pour "violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public", selon une source judiciaire.

Il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de se présenter aux abords de l’établissement. Une interdiction qu’il n’a pas respecté mardi, selon le principal du collège Jean-Jaurès qui dit l’avoir aperçu devant les grilles, alors que l’établissement recevait la visite du ministre de l’Education nationale Gilles de Robien après une série d’incidents

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Extrait du site « VousNousIls », le 17.05.06 : Cours suspendus dans un collège à Pantin après de nouvelles agressions

Le collège Jean-Jaurès de Pantin (Seine-Saint-Denis) a suspendu ses cours mardi après une série de graves incidents, moins d’un mois après l’agression filmée d’une enseignante dans un autre établissement de banlieue parisienne.

Vendredi, le principal Vincent Philippe et son adjointe ont été agressés par un ancien élève, âgé de 16 ans et expulsé en février.

"J’ai refusé qu’il entre et il a essayé de m’étrangler avec ma cravate. Il m’a donné des coups de pieds puis s’en est pris à mon adjointe, l’a fait tomber au sol et l’a giflée", a-t-il déclaré à l’AFP.

Mardi, ce sont des pétards artisanaux qui ont été lancés par des jeunes de cet établissement de 359 élèves, anciennement classé ZEP (zone d’éducation prioritaire) et situé non loin de la cité dite sensible des Courtillières, à Pantin.

L’un des pétards, de type "mortier" (plusieurs centimètres de diamètre), "a explosé près de la tête d’une enseignante de technologie", a dit le principal, en précisant qu’une tentative d’incendie avait également été constatée.
Les élèves ont été renvoyés chez eux et le ministre de l’Education nationale, Gilles de Robien, s’est déplacé pour s’entretenir avec l’équipe pédagogique.

"J’ai longuement parlé avec l’équipe éducative, qui est dans le désarroi et s’interroge", a déclaré à la presse le ministre, après quelque deux heures de réunion.
Il a tenu à souligner que des moyens supplémentaires seraient alloués à ce collège dans le cadre du dispositif "Ambition réussite", dont il va bénéficier.
Selon lui, quatre à six professeurs supplémentaires y seront affectés ainsi que dix assistants pédagogiques.
L’auteur présumé de la première agression, arrêté vendredi à Pantin, a été mis en examen pour "violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public" et placé sous-contrôle judiciaire avec interdiction de se présenter aux abords de l’établissement.

L’élève devait aussi passer mardi en conseil de discipline dans le nouveau collège de Drancy où il est désormais scolarisé, selon le rectorat.

Il y a eu "une accélération brutale des violences depuis la rentrée des vacances de Pâques" dans le collège Jean-Jaurès où "une majorité des élèves veut travailler et vient pour cela", a témoigné Edmond Darfel, délégué Snes, qui estime que ce "climat" pourrait peut-être s’expliquer par des trafics de stupéfiants d’ancien élèves "qui manipulent des collégiens".

Les cours n’y reprendront pas avant jeudi, alors que professeurs et services de l’Etat doivent consacrer la journée de mercredi à une réflexion sur les questions de sécurité et de prise en charge en dehors du temps scolaire, a précisé le recteur d’académie, Bernard Saint-Girons.

Le 24 avril, un élève du lycée Lavoisier de Porcheville (Yvelines), mis en examen depuis, avait agressé une enseignante tandis qu’un de ses camarades de classe filmait la scène avec son portable.

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Extrait du site « VousNousIls », le 17.05.06 : Robien dans un collège de Pantin après une série d’agressions

Le ministre de l’Education nationale, Gilles de Robien, s’est déplacé mardi dans un collège de Pantin (Seine-Saint-Denis) où la direction a suspendu les cours après une série d’agressions et d’incidents visant enseignants et élèves, a-t-on appris auprès du principal.

Gilles de Robien s’entretenait peu après 15H00 avec l’équipe pédagogique du collège Jean-Jaurès, après que les élèves eurent été renvoyés chez eux, a constaté l’AFP.
Selon le principal, Vincent Philippe, un ancien élève l’a agressé vendredi, de même que son adjointe.

"J’ai refusé qu’il entre et il a essayé de m’étrangler avec ma cravate. Il m’a donné des coups de pieds puis s’en est pris à mon adjointe, l’a fait tomber au sol et l’a gifflée", a-t-il témoigné.

Mardi, ce sont des pétards artisanaux qui ont été lancés par des jeunes de l’établissement sur élèves et enseignants.

L’un des pétards, de type "mortier" (plusieurs centimètres de diamètre), "a explosé près de la tête d’une enseignante de technologie", a dit le principal.

L’auteur présumé de la première agression, arrêté vendredi à Pantin, a été placé en garde à vue puis déféré au parquet de Bobigny.

Concernant les jets de pétards, l’enquête est en cours.
Une tentative d’incendie a également été constatée, selon le principal, qui a précisé que plusieurs litres de liquide inflammable avaient été déversés. Selon une source policière, il n’y a pas eu de mise à feu.

Le collège, qui compte 359 élèves, était anciennement classé ZEP (zone d’éducation prioritaire). Désormais classé "ambition réussite", il est proche de la cité dite sensible des Courtillières, à Pantin.

Cinq agressions physiques ou verbales s’y sont produites depuis décembre 2005 et sept tentatives d’incendie y ont été constatées en 14 mois, selon le principal.

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