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Taille des classes du 1er degré : "les dédoublements en EP n’ont pas retiré de moyens aux autres niveaux ni aux écoles rurales ou urbaines hors EP, dont le nombre d’élèves par classe diminue également" (Depp)

22 janvier

Taille des classes du premier degré : une septième année de baisse consécutive

DEPP, Note d’Information n° 24.01, janvier 2024

Ces mesures, qui ont d’abord concerné les classes de CP-CE1, et depuis la rentrée 2020 les grandes sections de maternelle, n’ont pas retiré de moyens aux autres niveaux. Elles n’ont pas non plus été réalisées aux dépens des écoles rurales ou urbaines hors éducation prioritaire, dont le nombre d’élèves par classe diminue également. Par ailleurs, le plafonnement à 24 du nombre d’élèves par classe en grande section, CP et CE1 sur l’ensemble du territoire, amorcé en 2020, contribue aussi à alléger la taille des classes.

[...] Après les CP et les CE1, la taille des classes de grande section diminue en éducation prioritaire, sans pénaliser les autres niveaux…
L’effet de ces mesures apparaît dans l’évolution des tailles des classes de CP et de CE1 entre 2015, date de la dernière refonte de l’éducation prioritaire, et 2023 (voir « Pour en
savoir plus » - Méthodologie). En 2015, la taille moyenne des classes de CP en REP+ était de 21,7 élèves. En 2023, elle est de 12,6 élèves æfigure 2. Le constat est similaire en REP et pour les classes de CE1. Les classes de grande section de maternelle, si elles sont toujours plus remplies que celles de CP et de CE1, n’accueillent toutefois plus que 14,5 élèves en moyenne en REP+ à la rentrée 2023 contre 23,6 élèves en 2015.
L’une des interrogations qui a accompagné le dédoublement des classes était de savoir
si cette mesure, bénéfique aux élèves concernés, allait être mise en place au détriment des élèves des autres niveaux.
Il apparaît au contraire qu’en éducation prioritaire, la taille des classes diminue quel que soit le niveau. En CE2, notamment, les classes se sont allégées de plus de deux élèves en REP entre 2015 et 2023. Les moyens mis à disposition des directeurs d’écoles semblent donc leur avoir permis de réaliser, parfois, des aménagements profitables aux autres élèves.

… ni les autres territoires
Une autre question soulevée par la mise en place des dédoublements en éducation prioritaire est celle de leur éventuel impact sur les autres territoires, et en particulier les zones rurales. À la rentrée 2023, 20 200 écoles publiques sont implantées dans des communes rurales. Sous l’angle de la taille des classes, ces écoles ne semblent pas avoir
été désavantagées par les mesures pour l’éducation prioritaire.
Dans les classes de niveau préélémentaire du public, la tendance est partout à la baisse. Le nombre moyen d’élèves par classe était de 23,6 dans le rural hors éducation prioritaire en 2015 ; il est de 21,7 en 2023 æfigure 3a. La tendance est la même dans les écoles urbaines hors éducation prioritaire. Dans les classes de niveau élémentaire, la différence entre les écoles appartenant à l’éducation prioritaire et les autres est davantage marquée.
Mais l’évolution est également à la baisse hors éducation prioritaire, avec une taille moyenne qui passe de 22,6 à 21,4 dans le rural, soit une réduction de plus d’un élève par classe æfigure 3b. Pour les écoles publiques, hors éducation prioritaire, situées
dans des communes urbaines, le nombre d’élèves par classe diminue dans les mêmes
proportions : - 1,3 entre 2015 et 2023.

Extrait de education.gouv.fr de janvier 2004

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