> Enseignement supérieur et Ouverture sociale > Cordées de la réussite > Cordées de la réussite (Actions/Situations locales et acad.) > Dans le Val-d’Oise (académie de Versailles), deux programmes de l’ESSEC (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Dans le Val-d’Oise (académie de Versailles), deux programmes de l’ESSEC sont labellisés "Cordées de la réussite " : "Une grande école, pourquoi pas moi ?" et le nouveau programme POLLEN. Mais les deux collèges partenaires ne sont ni en ZEP ni en quartier banlieues et peu de lycées appartiennent aux catégories "prioritaires"

22 janvier 2011

Samedi, le Pôle égalité des chances de l’ESSEC lance la 9ème promotion de « Une grande école : pourquoi pas moi ? » et la 2ème promotion de POLLEN, programmes labellisés Cordées de la réussite, destinés à accompagner, par des modalités différentes, des jeunes issus de milieu modeste ou de quartiers défavorisés, afin d’accroître leurs chances de poursuivre des études supérieures ambitieuses. 75 nouveaux élèves seront accueillis ce 22 janvier avec leurs familles : 24 sont collégiens et 53 lycéens.

Extrait de vonews du 21.01.11 : L’ESSEC lance la 9e promotion du programme « Une grande école, pourquoi pas moi ? »

9 établissements scolaires, 6 lycées et 3 collèges sont partenaires du programme « Une grande école : pourquoi pas moi ? » :
Collège du Moulin à vent de Cergy
Collège Pierre Curie de Goussainville
Lycée Galilée de Cergy
Lycée Jules Verne de Cergy
Lycée Edmond Rostand de Saint Ouen l’Aumône (Liste ZEP 2005)
Lycée Georges Braque d’Argenteuil
Lycée Evariste Galois de Sartrouville (78)
Lycée Simone de Beauvoir de Garges-lès-Gonesse (Liste ZEP 2005)
Des actions complémentaires sont développées avec d’autres établissements, comme le collège Paul Eluard de Garges-lès-Gonesse (en RAR).

Créé en 2009 pour amplifier l’impact de « Une grande école : pourquoi pas moi ? », le programme POLLEN, propose chaque mois à des groupes d’une vingtaine de lycéens, un événement à l’extérieur du lycée et un atelier dans le lycée avec deux professeurs-référents. Par des rencontres avec des professionnels, des enseignants et des étudiants, les lycéens recueillent des informations et développent des savoir-faire pour construire leur projet personnel d’études supérieures.
Lancé l’an dernier avec 6 lycées pour 108 lycéens, POLLEN s’ouvre cette année à 5 nouveaux lycées, créant ainsi une nouvelle Cordée de la réussite sur l’est du Val d’Oise.

Désormais, POLLEN accompagne 280 jeunes, dont 192 nouveaux venus, aujourd’hui en seconde dans 10 lycées généraux et technologiques :
Lycée Galilée de Cergy
Lycée Jules Verne de Cergy
Lycée Edmond Rostand de St Ouen l’Aumône (Liste ZEP 2005)
Lycée Paul Emile Victor d’Osny
Lycée Evariste Galois de Sartrouville (78)

Nouveaux lycées partenaires cette année :
Lycée Romain Rolland d’Argenteuil (Quartiers Espoir banlieues et liste ZEP 2005)
Lycée Montesquieu d’Herblay
Lycée Léonard de Vinci de Saint Witz
Lycée Charles Baudelaire de Fosses
Lycée Evariste Galois de Beaumont-sur-Oise

 

Consulter la carte ONISEP des cordées de la réussite par académie

Note de l’OZP
 Les deux collèges partenaires du département ( Moulin à vent à Cergy et Pierre Curie à Goussainville, ) ne figurent ni dans les listes des RAR et RRS ni dans celle des établissements des quartiers Espoir banlieues. Mais le collège Paul Eluard, qui entre dans les "actions complémentaires", est en RAR.
 Pour les lycées, 3 appartiennent aux quartiers Espoir banlieues ou à l’ancienne liste des ZEP-REP de 2005.

 

Voir d’autres "cordées de la réussite" et l’enquête du Quotidien des ZEP

 

Lire les commentaires déposés sur l’ensemble du site

Répondre à cet article

2 Messages de forum

  • Bonsoir

    Voici quelques temps que je suis les article de votre site internet ; je tiens réellement à vous féliciter, vous posez (me semble-t-il) de bonnes questions.
    Une fois posées, et c’est souvent l’étape la plus difficile, les acteurs (Etat, ministères, enseignants, etc.) peuvent alors tenter d’y répondre.
    Bref, bravo pour votre travail.

    Je rebondis sur cet article mais j’aurais pu également rebondir sur un précédent concernant l’académie de Lille et ses cordées de la réussite.
    Je suis, à ma toute petite échelle, concerné par ces problématiques. Je suis ingénieur (tout neuf, fraichement sorti) et j’ai participé pendant trois années à un suivi de tutorat à Marseille au sein de l’Ecole Centrale et de son programme de type PQPM "Echanges Phocéens". Outre qu’il soit un des premiers programmes touchant des collégiens (bien avant l’ESSEC pour cette dimension ..) Echanges Phocéens s’illustre également par sa très forte dimension culturelle. Encore une fois fort humblement, j’ai participé à l’organisation, pendant deux année, des sorties, des stages artistiques pendant les vacances scolaires et des voyages proposés aux enfants suivis. Je pourrais vous en parler pendant des heures !

    Quoiqu’il en soit, je trouve un peu décevant (malgré tout le bien que je pense de votre site qui me permet de rester connecté aux évolutions des zones prioritaires ; je vous ai déjà remerciés et félicités dans le premier paragraphe !!) décevant, disais-je, que vous insistiez sur les "détournements de fonds publics" si vous permettez que j’utilise ce terme violent et que je n’assumerais pas car je ne connais pas les situations des établissements d’enseignements supérieurs concernés par vos articles qui précisent que les enfants suivis ne sont pas issus de ZEP donc ont probablement moins de chances d’être issus de milieux socio-économiques défavorisés. Fonds publics destinés, comme on l’espère et qu’il serait légitime si l’on considère la non adéquation entre les épreuves scolaires en France et l’égalité des chances, fonds publics destinés donc à limiter l’ouverture du gouffre entre riches pauvres (pour résumer les termes parfois un peu compliqués). Fonds publics directement versés et dans des dimensions relativement importantes (on parle de dizaines voire de centaines de milliers d’euro,volontairement sans s, pour un établissement supérieur) à ces établissements d’enseignement supérieur d’excellence, déjà fort bien aidés si on les comparent à l’universités. Bref, vos articles sont, à mon avis, donc tout à fait fondés.
    Cependant, un petit tour d’horizon des Cordées de la réussite pourrait être intéressant. Notamment en s’arrêtant sur ceux qui s’engage fortement là ou l’argent n’est pas forcément à la clé. Précisons que la cordée de l’Ecole Centrale de Marseille a été pendant plusieurs années seulement financée pour les lycéens suivis (environ un tiers des effectifs) car aucun financement n’était prévu pour les collégiens. Ne voulant pas uniquement prêcher pour ma paroisse, je suis sûr que de nombreux programmes sont similaires en France

    Bien cordialement

    Johan

    Répondre à ce message

    • Nous allons continuer notre test sur d’autres académies les prochains jours.

      Merci d’attirer l’attention sur l’aspect financier du problème, qui nous avait échappé.

      Les résultats de notre enquête sont en effet assez surprenants. Peu de lycées concernés, contrairement à ce qui était prévu par la circulaire de création de 2009, appartiennent à l’éducation prioritaire (nous avons dû prendre comme référence l’ancienne liste des ZEP-REP de 2005, la nouvelle liste de 2010 ne comprenant plus de lycées).

      Très peu de lycées également appartiennent à la liste des établissements des quartiers Espoir banlieues (qui comprend 102 lycées) ou à celle des 30 lycées sites d’excellence ou à celle du Dispositif expérimental de réussite scolaire (206 lycées).

      Pour les collèges, qui sont autorisés à participer à une cordée depuis la circulaire de mai 2010, le décalage est moins important, mais, dans l’état actuel de notre test, une faible majorité seulement d’établissements des cordées sont en RAR, RRS ou en quartier Espoir banlieues. Alors que cette circulaire prévoyait que les collèges concernés devaient "prioritairement " relerver de ces dispositifs.

      Comment expliquer cette non-application des textes dans ce louable dispositif d’ouverture sociale ?

      Faut-il avancer l’idée que la recherche de la performance dans ces programmes d’excellence pousse l’administration et les chefs d’établissement comme les grandes écoles et universités concernés à rechercher des établissements situés dans des banlieues déshéritées mais sans aller jusqu’à privilégier ceux qui sont le plus en difficulté (avec l’idée implicite qu’on a statistiquement moins de chances dans ceux-ci de trouver des élèves d’un certain niveau scolaire) ?

      On retrouverait alors au niveau des établissements la dérive constatée souvent avec les élèves dans les dispositifs de soutien : ce sont ceux qui en le plus besoin qui en profitent le moins.

      Un effet pervers auquel on devrait être particulièrement attentifs.

      Répondre à ce message