Voir à gauche les mots-clés liés à cet article
La classe supprimée dans son école, située en zone d’éducation prioritaire, c’était « justifié ». « On est passé de moins de 20 élèves par classe à 25, mais j’ai une bonne ambiance. » Le secret : « Pas des profs en plus, mais une équipe soudée ». La fin des Rased, les réseaux d’aide aux élèves en difficulté, « ça ne change rien, c’était du saupoudrage ». Et pour elle, ça va aussi, « j’ai un salaire correct, la sécurité de l’emploi ». Elle compare avec les amis de son âge qui galèrent : « Je n’ai pas à me plaindre. »
[...] [Une retraitée] « Avant, on se sentait privilégiés. On descend dans les classes moyennes. » En Segpa, avec des élèves « en échec scolaire », elle se souvient de gamins « livrés à eux-mêmes chez eux, qui se lèvent seuls, ne prennent pas de petit-déjeuner ». Et trouve que les classes surchargées, ça ne va « rien arranger »
Extrait de libelille.fr du23.04 .11 : Avant on se sentait privilégiés