Voir à gauche les mots-clés liés à cet article
Où sont les quartiers dits « sensibles », ces « zones de non-droit », tant vantées dans les médias ? Nul ne sait. Et les chiffres qui circulent sont tous différents. Comme si la relégation d’une partie de la population n’était pas une chose sérieuse.
[...] Un accroc : il n’y a plus vraiment de définition claire de ce qu’est un « quartier sensible » : niveau de délinquance requis, victimes (riverains, fonctionnaires) prises en compte… Même au plus haut, on est conscient de cette faille. « Personne n’a jamais fait de liste de ces quartiers de manière scientifique », déplore d’ailleurs Alain Bauer, président du conseil d’orientation de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, joint par Marianne2. ...]
Extrait de marianne2.fr du10.06.11 : Ces quartiers sensibles que personne ne voit
Elèves poignardés ou enseignants agressés… On constate une recrudescence réelle ou illusoire des incidents dans les établissements scolaires. Que cachent ces actes violents ?
[...] Pourtant les chiffres montrent, au contraire, une certaine stagnation. [...] L’inégalité face à la violence se creuse, laissant place à une vraie ghettoïsation de certains établissements en particulier dans les zones ZEP.
Extrait de mcetv.fr/mon-mag.fr du Violence scolaire : des incidents plus graves