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Enseignement des langues vivantes
Extrait de « L’Expresso » du 27.09.05 : De l’école au collège le niveau en langues se divise
A l’occasion de la Journée européenne des langues, plusieurs études officielles montrent un fort écart de niveau en langues vivantes de l’école au collège. Selon le ministère, la moitié des écoliers auraient une maîtrise "satisfaisante" de l’anglais ou de l’allemand à la fin de l’école. Quelques années plus tard, en 3ème, c’est seulement un collégien sur quatre qui a une bonne maîtrise de la langue. Il est vrai qu’à l’école, seulement 10% des écoliers arrivent à produire des écrits en langue étrangère.
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Des performances qui varient selon la classe de début d’apprentissage
Les performances des élèves se différencient selon la classe de début de l’apprentissage de l’anglais : la proportion d’élèves dans les groupes supérieurs est d’autant plus importante qu’ils ont bénéficié d’un apprentissage précoce. À l’inverse, leur proportion dans les groupes inférieurs est d’autant plus grande que l’apprentissage a été tardif. Ce constat est valable pour les trois capacités évaluées ; par exemple, en compréhension orale, si les élèves ont débuté l’apprentissage avant le CM1plutôt qu’en sixième, leur pourcentage dans les deux groupes les plus performants augmente de 50%(de 20,6%à 30,9%), tandis qu’il diminue d’environ 25%(de 17%à 12,5 %) dans les deux groupes les moins performants (graphique 3).
La répartition des élèves dans les groupes diffère également selon les conditions de scolarité ; la hiérarchie des performances est toujours la même : secteur privé, secteur public, hors ZEP/REP et ZEP/REP.
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