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« Les quartiers populaires sont une “France profonde” qu’on ne reconnaît pas comme telle »
TRIBUNE
Frédéric Sarkis
Délégué Renaissance dans les Hauts-de-Seine
Plutôt que de reléguer les « jeunes des cités » dans un statut de voyous ou de victimes, il faut stopper la machine infernale qui concentre les flux d’immigration, et donc les difficultés, sur certains quartiers, soutient Frédéric Sarkis, enseignant-chercheur et délégué Renaissance dans les Hauts-de-Seine.
[...] Il faut viser à dédensifier les quartiers pour les ouvrir aux autres et permettre de retrouver l’unité de notre nation dans le respect de sa diversité. Cela en favorisant les réussites individuelles, en particulier dans le secteur de l’éducation et de l’emploi. A l’image des « emplois francs », exonérés de charges sociales, créons par exemple des « parcours scolaires francs », en faisant en sorte que tout élève en provenance des quartiers populaires apporte une allocation supplémentaire au lycée qui le reçoit, qu’il soit public ou privé.
Frédéric Sarkis est enseignant-chercheur et délégué Renaissance dans la 1re circonscription des Hauts-de-Seine.