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L’enseignement privé et les groupes de niveau (dossier)

29 février

Groupes de niveau en 6ᵉ et 5ᵉ : le privé catholique revendique une liberté d’application
Le secrétariat général de l’enseignement catholique refuse d’appliquer la réforme telle que prévue par la Rue de Grenelle, faute de moyens. Le ministère assure que les établissements ne pourront être exemptés de cette obligation.

L’enseignement privé sous contrat a engagé une épreuve de force avec le ministère de l’éducation nationale pour la mise en place des groupes de niveau en mathématiques et en français au collège. Alors que cette mesure, contestée par l’ensemble de la communauté éducative, doit entrer en vigueur en septembre pour toutes les classes de 6e et de 5e, le secrétariat général de l’enseignement catholique (SGEC) refuse d’appliquer la réforme telle que prévue par la Rue de Grenelle, faute de moyens suffisants.

« Soit il faut nous donner des moyens supplémentaires, soit nous laisser libre de nous organiser comme nous le souhaitons », estime le secrétaire général, Philippe Delorme. Une demande partagée par les représentants de l’enseignement public, mais que, selon le SGEC, certains rectorats auraient accordée à l’enseignement privé.

Extrait de lemonde.fr du 28.02.24

 

INFO EUROPE 1 - Groupes de niveau : la réforme Attal ne passera dans l’enseignement catholique privé

En décembre dernier, Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation, a annoncé la mise en place de groupes de niveau dans les collèges pour relever le niveau des élèves. Cela nécessite plus de professeurs, c’est pourquoi le ministère distribue des enveloppes pour que les académies recrutent davantage. Mais les établissements catholiques privés semblent avoir été oubliés.
La réforme des groupes de niveau, souhaitée par Gabriel Attal, sera-t-elle mise en place dans toutes les classes de 6e et de 5e de France ? Cette mesure vise à regrouper les élèves dans des groupes différents, en fonction de leurs résultats scolaires, pendant leurs heures de maths et de français. Mais cela suppose plus de professeurs car les groupes d’élèves les plus en difficulté doivent être en effectif réduit. Le ministère distribue donc en ce moment des enveloppes pour que les académies recrutent davantage d’enseignants. Mais les établissements privés catholiques semblent avoir été oubliés.

Une dotation pour seulement 370 emplois
Ils scolarisent près de 20% des élèves français et ils ont, selon le ministère, l’obligation de mettre en œuvre les groupes de niveau. Mais les collèges privés catholiques n’ont pas été dotés, comme prévu, d’un budget suffisant. "C’est des réformes qui sont annoncées encore une fois dont le coût a été sous-évalué. La seule dotation que nous avons, correspond à un peu plus de 370 emplois. C’est très, très peu et nous n’avons pas bénéficié de dotations supplémentaires, contrairement au public. Mais on aurait été ravis de pouvoir le faire. Des groupes de niveau partout, on regrette vraiment de ne pas pouvoir le faire aujourd’hui", déplore Philippe Delorme, secrétaire général de l’enseignement catholique. [...]

Extrait de europe1.fr du 28.02.24

 

L’enseignement privé, un système parallèle en mal de régulation

L’éphémère passage d’Amélie Oudéa-Castéra au ministère de l’éducation nationale et le rapport d’inspection sur le collège Stanislas ont rouvert les débats sur les pratiques des établissements sous contrat, qui accueillent 17,6 % des élèves en France.
Extrait de lemonde.fr du 28.02.24

 

Philippe Delorme, secrétaire général de l’enseignement catholique : « Je rêve que les 7 500 établissements scolaires catholiques soient contrôlés budgétairement »
Dans un entretien au « Monde », il défend l’autonomie des établissements privés sous contrat et réfute l’idée de manquements généralisés.

Extrait de lemonde.fr du 28.02.24

 

Stanislas : l’enseignement catholique répond aux accusations
Analyse Dans un entretien au quotidien Ouest-France, mardi 27 février, le secrétaire général de l’enseignement catholique, Philippe Delorme, défend le collège Stanislas et estime qu’à travers les polémiques qui ont visé cet établissement parisien, l’école catholique « a été caricaturée ».

Stanislas n’est pas l’enseignement catholique à lui tout seul, et Paris n’est pas la France. Tel est en substance le message adressé par Philippe Delorme, secrétaire général de l’enseignement catholique, dans un entretien à Ouest-France.

Dans un entretien publié mardi 27 février, il visait sans doute surtout à rassurer les 40 % de parents qui, en Bretagne, inscrivent leurs enfants à l’école privée et ont été ébranlés par les polémiques nées des propos de l’ancienne ministre de l’éducation nationale Amélie Oudéa-Castéra sur les « paquets d’heures pas sérieusement remplacées » dans le public, pour justifier l’inscription de ses enfants dans un lycée privé élitiste, le collège Stanislas, à Paris. Aussi, Philippe Delorme a-t-il tenté de circonscrire cette affaire et souligné la diversité de l’enseignement...

Extrait de lacroix.fr du 28.02.24

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