> III- INEGALITES : Mixité sociale, Pauvreté, Ethnicité, Laïcité... > Mixité sociale, Carte scolaire/Sectorisation (hors EP) > Mixité soc., Carte/Sectorisation (Presse) > Le paradoxe des politiques de la ville destinées aux quartiers (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Le paradoxe des politiques de la ville destinées aux quartiers prioritaires (Le Monde Economie)

30 janvier

Les paradoxes des politiques de la ville destinées aux quartiers prioritaires
ANALYSE

Luc Bronner

Si ces programmes suscitent régulièrement débats et polémiques et si les sommes investies paraissent colossales, ils figurent en réalité au second plan des politiques publiques. Le bilan reste encore aujourd’hui moins doux qu’amer.

[...] Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.
Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente.
Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr.
En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».

https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/01/28/les-paradoxes-des-politiques-de-la-ville-destinees-aux-quartiers-prioritaires_6213487_3234.html

La complexité de l’évaluation de ces dispositifs – et donc leur acceptation par l’opinion – représente évidemment une deuxième difficulté. La situation des quartiers relève, de fait, d’une multitude de facteurs, dont certains découlent directement des politiques publiques (la sécurité ou l’éducation, par exemple), du marché (l’emploi), d’un mélange des deux (le logement), voire de mouvements à l’échelle internationale (les migrations). Avec des effets parfois contradictoires sur la mixité sociale, cet objectif républicain affiché, rejeté dans la réalité par une partie importante de la population, pour ramener les quartiers dans le « droit commun ». Des citoyens « à part entière », et non « entièrement à part », comme disait, là aussi, Claude Dilain. « Cette politique, heureusement qu’elle a existé, sinon la situation serait bien plus dégradée », signale son successeur à la tête de l’association Ville & Banlieue, Gilles Leproust, également maire d’Allonnes (Sarthe). « Mais soyons lucides : les causes des émeutes, au-delà de l’étincelle initiale, sont toujours là », prévient l’élu.

Cet article est réalisé dans le cadre d’un partenariat avec le colloque « 20 ans de renouvellement urbain : et après ? », organisé par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).

« 20 ans de renouvellement urbain », le colloque de l’ANRU, le 8 février 2024

Extrait de lemonde.fr/economie du 28.01.24

Répondre à cet article